Description
“Avec Marthe, La Négresse muette, nous succombons à la tentation de nous égarer voluptueusement dans d’étranges labyrinthes, hantés de masques et de miroirs, riches de réduits obscurs et redoutables… Mais qui est Marthe ? La machinerie des songes nous l’apprend : “Dans la dernière chambre, appelée Cabinet suprême, assise nue au sommet d’une pyramide d’acier recouverte de fourrures, Marthe se caresse sans fin” » Yvonne Caroutch, Dictionnaire des Oeuvres érotiques. Et Mandiargues, dans Le Troisième belvédère : «Michel Bernard, dont le meilleur ouvrage est assurément La Négresse muette» Fait singulier, et qui lui a plutôt nui : publié au plus mauvais moment de l’année 1968, La Négresse muette ne fit l’objet d’aucune interdiction. Simplement, on l’oublia. Voilà un injustifiable oubli enfin réparé, un des chefs-d’œuvre de l’imaginaire érotique restitué.
281 pages
Michel Bernard